Electronic Music Laboratories (E.M.L)
Page 1 sur 1
Electronic Music Laboratories (E.M.L)
Société située à Vernon, dans le Connecticut, c'est en 1968 que la société EML fut créée, un peu par le fruit du hasard, car en fait 4 employés de la compagnie Gerber Scientific,
Dale Blake
Norman Mllard
Dennis Daugherty
Jeff Murray
risquaient tous les 4 de se retrouver mis à pied par leur employeur. Ils ont alors discuté entre eux et par l'intermédiaire d'un ami a Jeff, Fred Locke qui possédait un magasin de Hi-Fi, ils ont appris que l'état offrait des subventions pour la création de synthétiseurs modulaires simples pour l'éducation. Fred, n'étant pas intéressé par ce travail, a confié la conception et la réalisation a Jeff.
Les 4 compères se sont alors concertés et ont commencé a monter les systèmes dans la cave de Jeff d'après les shémas de Fred.
Ils ont alors gagné un peu d'argent en vendant 10 systèmes aux écoles, et avec les bénéfices, ils ont réalisé un prototype pensé pour être une meilleur solution aux instruments précédemment vendus aux écoles.
Très vite les synthétiseurs EML se sont trouvés en concurrence avec ARP et Moog, car ils étaient plus fiables, les synthétiseurs Moog utilisant des "Transistores discrets" alors que EML utilise des "Circuits intégrés linéaires"
En 1975, Norman Milliard quitte l'entreprise pour divergence d'opinions sur la suite a donner aux instruments. En 1976, EML arrête ses activités de conception, mais conserve jusqu'en 1984 une activité de sous-traitance pour d'autres sociétés ainisi que la réparation d'instruments.
Dale Blake
Norman Mllard
Dennis Daugherty
Jeff Murray
risquaient tous les 4 de se retrouver mis à pied par leur employeur. Ils ont alors discuté entre eux et par l'intermédiaire d'un ami a Jeff, Fred Locke qui possédait un magasin de Hi-Fi, ils ont appris que l'état offrait des subventions pour la création de synthétiseurs modulaires simples pour l'éducation. Fred, n'étant pas intéressé par ce travail, a confié la conception et la réalisation a Jeff.
Les 4 compères se sont alors concertés et ont commencé a monter les systèmes dans la cave de Jeff d'après les shémas de Fred.
Ils ont alors gagné un peu d'argent en vendant 10 systèmes aux écoles, et avec les bénéfices, ils ont réalisé un prototype pensé pour être une meilleur solution aux instruments précédemment vendus aux écoles.
Très vite les synthétiseurs EML se sont trouvés en concurrence avec ARP et Moog, car ils étaient plus fiables, les synthétiseurs Moog utilisant des "Transistores discrets" alors que EML utilise des "Circuits intégrés linéaires"
En 1975, Norman Milliard quitte l'entreprise pour divergence d'opinions sur la suite a donner aux instruments. En 1976, EML arrête ses activités de conception, mais conserve jusqu'en 1984 une activité de sous-traitance pour d'autres sociétés ainisi que la réparation d'instruments.
Dernière édition par Flo le Sam 15 Sep - 2:10, édité 2 fois
Electrocomp Modèle 100
L'Eletrocomp Modèle 100 est donc commercialisé par EML entre 1970 et 1972. Dés le départ, il vise à concurrencer les synthétiseurs Moog et ARP.
C'est un semi-modulaire duophonique, qui a la particularité de transiter d'une forme d'onde à une autre en continu (on peut donc avoir des formes d'ondes intermédiaires).
La partie filtre est plutôt bien pourvue aussi, avec un filtre multi-mode, pass-haut, pass-bas, pass-bande, coupe-bande : ce synthétiseur est très complet.
Bien que l'on ne sache pas au juste combien d'exemplaires ont été construits, sa production ayant été relativement courte, ils sont très difficiles à trouver et donc assez bien recherchés.
Caractéristiques ;
- 2 Voix de polyphonie
- 4 Oscillateurs
- 1 Générateur de bruit Blanc/Rose
- 1 Filtre 12 db/Oct multi-mode
- 2 EG
C'est un semi-modulaire duophonique, qui a la particularité de transiter d'une forme d'onde à une autre en continu (on peut donc avoir des formes d'ondes intermédiaires).
La partie filtre est plutôt bien pourvue aussi, avec un filtre multi-mode, pass-haut, pass-bas, pass-bande, coupe-bande : ce synthétiseur est très complet.
Bien que l'on ne sache pas au juste combien d'exemplaires ont été construits, sa production ayant été relativement courte, ils sont très difficiles à trouver et donc assez bien recherchés.
Caractéristiques ;
- 2 Voix de polyphonie
- 4 Oscillateurs
- 1 Générateur de bruit Blanc/Rose
- 1 Filtre 12 db/Oct multi-mode
- 2 EG
Dernière édition par Flo le Mer 5 Sep - 9:44, édité 1 fois
Electrocomp Modèle 101
Commercialisé de 1972 à 1982, le modèle 101 ressemble au modèle 100 avec en plus, une fonction ring modulator, et un sample and hold (sampler sur le 101). Le filtre se voit retirer la fonction "cut octave"
Pour les caractéristiques, voir le modèle 100.
Pour les caractéristiques, voir le modèle 100.
Electrocomp Modèle 200
Ce modèle est l'un des premiers conçus par EML, Commercialisé de 1969 à 1980, on peut y voir le coté "synthé de labo" car il n'était pas vendu avec un clavier, donc il était destiné à la recherche sonore ou à s'intégrer dans un système existant.
Avec ses 31 boutons et 60 points de connexion, son double ring modulator, c'est vrai qu'en plus, il est plutôt bien adapté à la recherche.
On pouvait le trouver en version bleue (très chic) ou argentée, environ 400 unités seront fabriquées.
Caractéristiques :
- 2 VCO (sinus, triangle, pulse, noise)
- 1 reverbe
- 2 Filtres, 1 pass-haut et 1 pass-bas 12 db/oct
- Double ring modulator
Avec ses 31 boutons et 60 points de connexion, son double ring modulator, c'est vrai qu'en plus, il est plutôt bien adapté à la recherche.
On pouvait le trouver en version bleue (très chic) ou argentée, environ 400 unités seront fabriquées.
Caractéristiques :
- 2 VCO (sinus, triangle, pulse, noise)
- 1 reverbe
- 2 Filtres, 1 pass-haut et 1 pass-bas 12 db/oct
- Double ring modulator
Electrocomp Modèle 400/401
Commercialisés de 1970 à 1984, les modèles 400/401 sont en fait un séquenceur (le modèle 400) et un synthétiseur basic (le modèle 401).
- Le modèle 400, séquenceur 12 tons diatoniques a commande numérique 2 X 16 pas, il est possible de jouer sur les micro-tons, fonction de quantification. Il a aussi un générateur d'enveloppe commandé en tension sur les 16 pas qui peuvent être quantifiés ou fixes, les pas peuvent aussi être programmés dans l'ordre que l'on veut, de 1 à 16 ou 1.5.10.2....... cela permet des créer des séquences très complexes.
- Le modèle 401, petit synthétiseur monophonique, considéré comme une version light du modèle 500, avec 2 VCO (dents de scie, carré, et noise), 1 LFO à 6 formes d'ondes, 1 filtre 12 db/oct multi-mode.
Environ 300 unités de modèle 400/401 ont été construits et commercialisés.
- Le modèle 400, séquenceur 12 tons diatoniques a commande numérique 2 X 16 pas, il est possible de jouer sur les micro-tons, fonction de quantification. Il a aussi un générateur d'enveloppe commandé en tension sur les 16 pas qui peuvent être quantifiés ou fixes, les pas peuvent aussi être programmés dans l'ordre que l'on veut, de 1 à 16 ou 1.5.10.2....... cela permet des créer des séquences très complexes.
- Le modèle 401, petit synthétiseur monophonique, considéré comme une version light du modèle 500, avec 2 VCO (dents de scie, carré, et noise), 1 LFO à 6 formes d'ondes, 1 filtre 12 db/oct multi-mode.
Environ 300 unités de modèle 400/401 ont été construits et commercialisés.
Re: Electronic Music Laboratories (E.M.L)
Electrocomp Modèle 500, commercialisé de 1973 à 1984, c'est le premier synthétiseur EML a abandonner les look "militaire" pour s'inspirer des ARP Odyssey et Axxe.
Petit monophonique, il est aussi le premier de la marque a être un instrument "tout en un" la partie synthé et un clavier.
Sous se faux airs de "petit Odyssey" le son est bien la, épais et très "Américain" il faut dire que si même il laisse tomber le coté semi-modulaire, il possède 2 VCO, mais surtout une entrée micro avec son propre VCA qui permet au signal audio d'être réinjecter dans le synthé, ce qui ouvre a plus de possibilités, les VCO ayant leur propres slide de mixage.
Environ 300 unités ont été vendues, il y aurait eu une tentative de mise en rack qui serait resté a l'état de prototype !
Caractéristiques ;
- Monophonique
- 2 Oscillateurs (dents de scie, carré et noise)
- 1 LFO a 6 formes d'ondes
- 1 filtre 12 db/oct, multi-mode
- 1 générateur d'enveloppe
- 1 Ring modulator
- Connexions CV/Gate
- 1 Entrée pédale de sustain
- 1 Entrée audio externe (avec passage par un VCA, Filtre, et modulation)
Le Modèle 500 version rack
Petit monophonique, il est aussi le premier de la marque a être un instrument "tout en un" la partie synthé et un clavier.
Sous se faux airs de "petit Odyssey" le son est bien la, épais et très "Américain" il faut dire que si même il laisse tomber le coté semi-modulaire, il possède 2 VCO, mais surtout une entrée micro avec son propre VCA qui permet au signal audio d'être réinjecter dans le synthé, ce qui ouvre a plus de possibilités, les VCO ayant leur propres slide de mixage.
Environ 300 unités ont été vendues, il y aurait eu une tentative de mise en rack qui serait resté a l'état de prototype !
Caractéristiques ;
- Monophonique
- 2 Oscillateurs (dents de scie, carré et noise)
- 1 LFO a 6 formes d'ondes
- 1 filtre 12 db/oct, multi-mode
- 1 générateur d'enveloppe
- 1 Ring modulator
- Connexions CV/Gate
- 1 Entrée pédale de sustain
- 1 Entrée audio externe (avec passage par un VCA, Filtre, et modulation)
Le Modèle 500 version rack
Le Poly-Box
Commercialisé de 1977 à 1984, le Poly-Box est un petit clavier générateurs d'accords, en fait il va utiliser le générateur sonore du synthétiseur monophonique qu'il va commander pour générer lui même un accords polyphonique avec a la base une seule note jouée sur le Poly-Box et lorsque une note est alors jouée sur le clavier monophonique un triple voicing est alors créé (la note d'origine plus les deux notes créés par le Poly-Box et ce pour chaque notes jouée, il est dés lors possible de créer des clusters en jouant plusieurs notes sur le Poly-Box qui a pour chacune d'elles en créer deux autres), pour se faire le Poly-Box a deux mémoires de 13 demis tons qui couvre une octave, et un son sera joué a partir de chaque mémoire, (donc 2 notes) qui peut être transposé a l'octave supérieure ou inférieure ou joué dans la même octave.
Il possède quelques commandes tels, le volume, la brillance, le phasing et le pitch.
Ce clavier de contrôle existe en noir ou orange !!
Il possède quelques commandes tels, le volume, la brillance, le phasing et le pitch.
Ce clavier de contrôle existe en noir ou orange !!
Electrocomp X-Y Controller
Aucune infos disponible, ce module est assez rare et possède 13 points de connexions pour les différentes positions du joystick et un déclancheur de gate.
Sujets similaires
» Electronic Music Studio Ltd (E.M.S)
» Discovering Electronic Music
» The new Sound Of Music 1979
» Peter Zinovieff et L'Electronics Music Studio
» Discovering Electronic Music
» The new Sound Of Music 1979
» Peter Zinovieff et L'Electronics Music Studio
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|